Le médecin généraliste face aux maladies du vieillissement

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 avril 2008

Quand on parle du vieillissement, la grande crainte est celle de la dépendance. Pour le Pr Françoise Forette, directrice de la Fondation nationale de gérontologie (FNG), qui voit les choses de manière optimiste, il faut combattre cette idée : seule 7% de la population des plus de soixante ans, et moins de 20% de celle des personnes de quatre-vingt-cinq ans et plus est dépendante. Plus de la moitié de la population (58%) des personnes de plus de quatre-vingt-dix ans est autonome (70% chez les hommes). La dépendance observée diminue, grâce à l’augmentation du niveau de vie, un meilleur accès aux soins et à la prévention des maladies liées à l’âge. Le médecin généraliste a un rôle pivot dans cette prévention, à travers la détection des facteurs de risque : troubles cardiovasculaires, cérébro-vasculaires, troubles de l’équilibre (risque de fracture), troubles de l’incontinence (70% des incontinences peuvent être rééduquées), troubles nutritionnels, dépressions masquées, troubles cognitifs. Pour que le généraliste puisse jouer un rôle pivot, il faut qu’il puisse orienter ces patients, si nécessaire, vers des centres spécialisés. Pour couvrir tous les besoins, il doit s’inscrire dans un réseau de soins complet. 
www.senioractu.com , 12 mars 2008.