Revue de Presse nationale et internationale avril 2008

Pour Bernard Ennuyer, docteur en sociologie, le maintien à domicile doit être l’expression d’un souhait de la personne âgée « de rester chez elle, éventuellement en dépit de l’âge, pour y mener sa vie, avec tous les risques inhérents à ce choix », choix qui est encore loin d’être libre, selon Xavier Bertrand, ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité. En effet, le manque de services d’aide à domicile ou d’acteurs-clé du maintien à domicile (généraliste, infirmière libérale), en zone rurale notamment, ou encore le manque d’heures d’aide à domicile allouées constituent un frein à la volonté de l’intéressé. Si le coût social d’une prise en charge à domicile apparaît moindre que celui d’une prise en charge en établissement, « il deviendrait plus important s’il était tenu compte des besoins réels sur vingt-quatre heures et de l’aide apportée par les familles », selon Guy Le Rochais, vice-président délégué de France Alzheimer. Sophie André, juriste en droit de l’aide et de l’action sociales, a réalisé une synthèse technique bienvenue sur les aides à l’amélioration de l’habitat et le financement du maintien à domicile des personnes âgées et handicapées dans un supplément des Actualités sociales hebdomadaires .
Actualités sociales hebdomadaires , 14 mars 2008. lagedor.fr , 1er avril 2008.