Logements-foyers : maintenir des professionnels soignants mai 2008

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mai 2008

Les logements-foyers avaient jusqu’au 11 novembre 2007 pour opter pour un conventionnement ou non selon leur GMP (groupe iso-resources moyen pondéré) inférieur ou non à 300 et selon le pourcentage de leurs résidents les plus dépendants évalués en GIR 1 et 2 (10%). Sans retour, la DDASS doit mettre en oeuvre une « tarification d’ordre public ». Les établissements non conventionnés ne doivent plus admettre de résidents relevant des GIR 1 à 4. Les résidents dont la perte d’autonomie s’aggrave doivent se voir proposer une réorientation dans un établissement médicalisé dans un délai d’un an. La Direction générale des affaires sociales (DGAS) a enquêté auprès de huit cent vingt-deux logements foyers au GMP (groupe iso-ressources moyen pondéré) inférieur à 300 (représentant plus de quarante-cinq mille places, soit le tiers de la cible visée), percevant ou non des crédits d’assurance-maladie (forfait de soins courants ou section de cure médicale). Les objectifs étaient d’évaluer le nombre de places concernées et le montant de la dotation soins, et de recueillir l’avis des gestionnaires sur l’avenir des services proposés et du bâti pur offrir aux personnes âgées aux revenus modestes un logement accessible. Une large majorité des établissements enquêtés souhaitent maintenir leur forfait de soins courant, car la présence de personnel soignant (infirmières, aides-soignantes, aides médico-psychologiques) permet de prévenir la perte d’autonomie des résidents et de coordonner l’intervention des professionnels libéraux. 90% des gestionnaires estiment ne pas être concernés par la perte d’autonomie de leurs résidents valides. La DGAS note que les préoccupations des gestionnaires sont éloignées d’une approche globale, associant forfait de soins et cadre de vie accessible.
Note d’information DGAS/2C/2008 du 26 mars 2008. www.agevillagepro.com , 21 avril 2008.