Cellules gliales : l’éveil de la majorité silencieuse
Échos d'ailleurs
Le système nerveux central ne comprend pas que des neurones. Les cellules de la glie (oligodendrocytes, astrocytes et cellules microgliales) sont dix à cent fois plus nombreuses selon les régions du cerveau. Au cours des dernières années, les chercheurs ont établi que l’un des rôles centraux des cellules gliales dans diverses pathologies résulte de leur réponse disproportionnée ou inadaptée. Ce phénomène, qualifié de « neuro-inflammation », est principalement causé par les astrocytes et les cellules microgliales. Les processus neuro-inflammatoires sont de plus en plus clairement impliqués dans les maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique), les douleurs neuropathiques et les pertes fonctionnelles consécutives aux accidents vasculaires cérébraux. Le mensuel Biofutur présente un dossier de vingt pages, abondamment illustré, sur ce nouveau champ de recherche qui a émergé il y a moins de dix ans.
Biofutur, Ossipow V et Pellissier F, Cellules gliales : l’éveil de la majorité silencieuse , mai 2007.