Antipsychotiques : risques mortels
Échos d'ailleurs
Une nouvelle étude canadienne (Queen’s University , Kingston, Ontario), menée sur une cohorte appariée de 27 259 personnes âgées traitées pour une maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés par des antipsychotiques conventionnels (halopéridol, loxapine, thioridazine, chlorpromazine, perphénazine) ou les nouveauux antipsychotiques atypiques (olanzapine, aripiprazole, rispéridone, quietapine), entre 1997 et 2003, montre que ces deux classes d’antipsychotiques augmentent la mortalité d’un facteur 1.31 à 1.55. Cette étude présente deux limitations majeures : les causes de décès n’ont pas été recherchées et de nombreuses personnes ont arrêté les antipsychotiques après un mois.
Annals of Internal Medicine , Gill SS et al. Antipsychotic Drug Use and Mortality in Older Adults with Dementia , 5 juin 2007.