Revue de Presse nationale et internationale Juin 2007 (du 28 mai au 29 juin)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juin 2007

Les amyloïdoses cérébrales et systémiques et les encéphalopathies spongiformes associées au prion proviennent de défauts de repliement de protéines normalement solubles, qui sont convertis en agrégats fibrillaires. Ces agrégats se forment autour de fibrilles « germes » qui peuvent être apportés par l’alimentation, comme dans le cas de la maladie de la vache folle. Des chercheurs des Universités du Tennessee (Etats-Unis) et de Linköping (Suède) viennent d’identifier, dans le foie gras de canard et d’oie, un facteur pathogène puissant (amyloid enhancing factor , analogue de la protéine amyloïde A) accélérant la production de dépôts de protéine amyloide A chez la souris après injection ou ingestion orale. Des précurseurs des protéines amyloïdes contenus dans la nourriture pourraient ainsi être à l’origine de maladies neurodégénératives dans des populations susceptibles. Les auteurs relancent l’hypothèse de formes transmissibles des amyloïdoses, rappelant les maladies à prions.
Proc Natl Acad Sci USA , Solomon A et al. Amyloidogenic potential of foie gras. 19 juin 2007.www.medicalnewstoday.com , 19 juin 2007.