La Revue de Presse nationale et internationale décembre 2007

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2007

La progestérone est utilisée en association avec les oestrogènes pour le traitement substitutif de la ménopause. Plusieurs études suggérent que les oestrogènes pourraient avoir un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer. L’équipe du Pr Christian Pike de l’université de Californie du Sud à Davis (Etats-Unis) a cherché à savoir si c’était également le cas pour la progestérone. L’étude qu’elle vient de mener dans un modèle animal de la maladie d’Alzheimer (la première du genre) n’a pas démontré d’efficacité de la progestérone en terme de prévention. Chez des souris ménopausées, les oestrogènes réduisent les symptômes, mais pas la progestérone. De plus, lorsqu’elle est associée aux oestrogènes, la progestérone semblerait supprimer le principal avantage des oestrogènes ; réduire l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde. Mais l’étude montre que la progestérone présente un autre avantage : elle réduit de façon significative l’hyperphosphorylation de tau. Des études complémentaires vont être menées pour préciser si une optimisation des dosages hormonaux pourrait être utile pour réduire le risque de la maladie d’Alzheimer chez les femmes ménopausées.
www.usc.edu , 27 novembre 2007. J Neurosci. Carroll JC et al. Progesterone and estrogen regulate Alzheimer-like neuropathology in female 3xTg-AD mice . 28 novembre 2007.health.usnews.com , 4 décembre 2007.