Faut-il mentir ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 février 2008

Une résidente refuse de s’asseoir pour le petit-déjeuner parce qu’elle doit « aller chercher les enfants ». Un soignant lui dit, en dernier ressort : « votre s�ur est partie les chercher », ce qui était le cas dans le passé. La résidente s’apaise et s’assoit. Est-il justifié de mentir, comme de camoufler des portes ? Le groupe Alzheimer de Bradford (Royaume-Uni) s’est interrogé sur l’opportunité d’introduire un mensonge volontaire, préparé et répété, dans un plan de soins et d’accompagnement, lorsque toutes les autres tentatives ont échoué, et lorsque ce mensonge permet d’alléger l’anxiété de la personne malade. Pour Margaret Thibeau, du Tidal view manor au Canada, entrer dans la réalité perçue par la personne malade lui permet de ne pas revivre son mal-être sans arrêt.
Journal of dementia care . Janvier-Février 2008. Wood-Mitchell A et al. Lying to people with dementia : sparking the debate . N°14, 2006. www.novanewsnow.com , 19 janvier 2008.