Déficit cognitif léger et déclin rapide

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2008

La moitié des personnes présentant un déficit cognitif léger développent une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée dans les quatre ans. Des psychiatres et psychothérapeutes de l’Université technique de Munich (Allemagne) ont recherché, à partir d’une analyse de la littérature, les facteurs prédictifs d’une détérioration rapide : ce sont l’âge avancé, un déclin rapide antérieur, la sévérité et la multiplicité des déficits cognitifs, la co-morbidité somatique, les altérations cérébrales de type vasculaire ou Alzheimer, des marqueurs de la maladie dans le liquide céphalo-rachidien et le polymorphisme de l’apolipoprotéine E4. De nombreuses personnes présentant un déficit cognitif léger souffrent d’anxiété, de dépression ou d’apathie ainsi que de difficultés subtiles mais significatives dans les activités de la vie quotidienne. Pour les auteurs, les personnes présentant un déficit cognitif léger à risque d’évolution rapide pourraient bénéficier d’un programme médical et psychologique préventif et de réhabilitation des capacités restantes.
Dtsch Med Wochenschr . Förstl H et al. Mild cognitive impairment with predictors of rapid decline. Février 2008 (article en allemand).