Génétique et dépendance : quels liens ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2008

Y a-t-il une association entre le polymorphisme génétique des gènes de l’apolipoprotéine E et la dépendance, appréciée par l’incapacité à réaliser de façon autonome des activités élémentaires de la vie quotidienne (s’habiller, se laver�) et des activités instrumentales de la vie quotidienne (faire la cuisine, faire les courses, conduire�)? Une étude d’épidémiologie génétique des Universités Duke et Washington (Etats-Unis), portant sur mille huit cent personnes de soixante-cinq ans et plus (National Long Term Care Survey ), montre que le risque de dépendance aux activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL-Instrumental Activities of Daily Living ) est réduit de 48% chez les hommes porteurs du gène APOE epsilon-3 en double exemplaire, mais pas chez les femmes. Un génotype epsilon-2/epsilon-3 est associé à un risque multiplié par 2.3 chez les hommes. Les femmes porteuses du gèneepsilon-4 en double exemplaire ont un risque réduit d’un facteur 5.3 de dépendance aux activités élémentaires de la vie quotidienne (ADL-Activities of Daily Living ).
Age Ageing . Kulminski A et al. Association between APOE epsilon2/epsilon3/epsilon4 polymorphism and disability severity in a national long-term care survey sample . Mai 2008.