Un monde qui rétrécit

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juin 2008

Sandra Duggan de l’Université de Durham (Royaume-Uni) et ses collaborateurs décrivent les perceptions de vingt-deux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées, aux stades débutant à modéré, concernant l’importance de la vie à l’extérieur(outdoor life) pour l’exercice physique, l’air frais, le bien-être émotionnel, l’opportunité de rencontres informelles avec des voisins et amis, et le plaisir de contempler la campagne. Ne pas pouvoir sortir est associé à un sentiment de dépression. Pour les aidants, la maladie a pour conséquence de réduire la fréquence des activités extérieures et de limiter les visites aux endroits les plus familiers. Maintenir une activité à l’extérieur peut être une mesure efficace pour étendre la période de bonne qualité de vie et réduire celle où l’on aura besoin de services plus intensifs.
Dementia . Duggan S et al. The impact of early dementia on outdoor life. A shrinking world ?Juin 2008.