Soins palliatifs juin 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juin 2008

Pourquoi résister à offrir des soins palliatifs aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, s’interroge Michel Brannigan, titulaire de la chaire d’éthique et valeurs morales du Collège Saint Rose (New York, Etats-Unis) ? Ces personnes ont besoin de soins de confort, et non d’un traitement inadapté. Au lieu de faire des choses à leur place, nous devons être présents à leurs côtés. A un moment ou un autre durant l’histoire naturelle de la maladie (de quatre à huit ans), l’objectif de soins doit être réorienté vers les soins palliatifs : soutenir les personnes malades atteintes d’une maladie incurable à rehausser leur qualité de vie, en répondant à leurs besoins concernant la douleur, la compagnie, l’hygiène, la stimulation, le contact physique et par-dessus tout, l’estime de soi (self-worth).L’attitude de la société envers le vieillissement et l’importance donnée à la cognition facilitent la sous-estimation de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les soins palliatifs protègent la personne d’actes médicaux invasifs, lourds et potentiellement inefficaces. L’Université de Chicago a développé depuis 1998 le programme PEACE (palliative excellence in Alzheimer’s care efforts) afin d’intégrer les soins palliatifs au plan de soins.
www.timesunion.com, 25 mai 2008.