La maladie d’Alzheimer comme réponse de l’hôte ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juin 2008

Des chercheurs américains, de l’Université du Maryland, de l’Université Case Western Reserveet de l’Université du Texas, soulignant que les lésions de la maladie d’Alzheimer sont terminales, s’écartent du dogme actuel (cascade amyloïde et protéine tau comme facteurs à l’origine de la maladie d’Alzheimer) et proposent l’hypothèse suivante : les lésions typiques de la maladie (plaques séniles et neurofibrilles) ne seraient pas toxiques, mais représenteraient une réponse de l’hôte à un processus pathophysiologique situé plus en amont. Les chercheurs remettent en question le bien-fondé du ciblage thérapeutique des lésions et proposent d’élucider des processus fondamentaux liés au vieillissement, tels que le stress oxydatif ou les médiateurs de l’inflammation.

J Neuropathol Exp Neurol. Castellani RJ et al. Alzheimer Disease Pathology as a host response.Juin 2008