Sommeil sans psychotropes
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Les résidents des maisons de retraite ayant des problèmes de santé ou qui souffrent de troubles psychiatriques dorment mal. Leurs nuits sont fragmentées et durant la journée ils sont fréquemment assoupis. Le bon fonctionnement de l’horloge biologique dépend de facteurs intrinsèques mais aussi de facteurs environnementaux qui facilitent sa re-synchronisation. Pour améliorer la qualité du sommeil et l’activité des personnes en institution, une équipe californienne, dans une étude contrôlée sur cent résidents âgés en moyenne de quatre-vingt sept ans, a mis au point un programme global d’intervention agissant sur plusieurs paramètres de la vie quotidienne : une exposition supplémentaire à la lumière du jour, des efforts pour maintenir les résidents hors de leur lit pendant la journée, une activité physique structurée, une routine de coucher, et des efforts pour réduire les bruits nocturnes et la lumière dans les chambres. Le rapport entre périodes d’activité et périodes d’assoupissement ou de repos a été nettement amélioré chez les personnes exposées à la lumière et stimulées. Cette approche comportementale, faisant l’économie de psychotropes, semble améliorer la qualité de vie des résidents et l’organisation des soins par le personnel soignant sans induire une surcharge de travail significative.
www.agevillagepro.com , 16 juillet 2007. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. Martin JL et al. A multicomponent non-pharmacological intervention improves activity rhythms among nursing home residents with disrupted sleep/wake patterns . Jan 2007.