Phytoestrogènes et déclin cognitif

Une étude hollandaise de l’université d’Utrecht portant sur trois cent femmes âgées de soixante à soixante-quinze ans a exploré les relations entre les fonctions cognitives et les apports alimentaires d’analogues végétaux des hormones oestrogènes : les isoflavones (présentes dans le soja) et les lignanes (présents dans les graines de lin, sésame, citrouille, tournesol, pavot, seigle, avoine, orge, petits fruits). Les chercheurs observent qu’une consommation élevée de lignanes est associée à de meilleures performances pour la capacité et la vitesse d’apprentissage. Aucune association n’est mise en évidence entre isoflavone et troubles cognitifs. La lettre mensuelle de l’année gérontologique, Recherche et pratique clinique , octobre 2007. J Gerontol A Biol sci Med Sci. Kreijkamp-Kaspers S et al.Dietary phytoestrogen intake and cognitive function in older women , mai 2007.