Diagnostic précoce : qu’en pensent les psychiatres ?

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Date de rédaction :
01 juin 2008

De plus en plus sollicités par les familles ou les personnes malades elles-mêmes, inquiètes sur leur propre état de santé ou sur leur niveau d’isolement, les psychiatres s’impliquent davantage dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. L’hôpital Sainte-Anne de Paris a ainsi récemment créé un centre des troubles psychiques et du vieillissement. Selon le Dr Thierry Gallarda, « l’intrication entre troubles psychiques et maladie d’Alzheimer se vérifie chez 90% à 100% des malades en proie à des moments de tristesse, d’anxiété, de crise d’angoisse, d’hallucinations auditives ou visuelles, qui ressentent leur entourage comme hostile ou persécutant à des degrés divers. A contrario, le lien entre dépression et démences dégénératives reste à approfondir même si l’on constate une vulnérabilité accrue à la démence chez certaines populations de dépressifs ».