Technologies d’assistance : usage éthique par et pour les personnes malades (2)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2011

Pour Dianne Gove, responsable de l’information à Alzheimer Europe et membre du groupe de travail, un obstacle majeur à l’utilisation des technologies d’assistance est qu’en pratique, trop souvent, la démence n’est pas considérée comme un handicap (disability). Elle rappelle les termes de la Convention sur les droits des personnes handicapées et son protocole optionnel, adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 12 décembre 2006 et en vigueur depuis le 3 mai 2008 : « le handicap résulte de l’interaction entre des personnes présentant des incapacités et les barrières comportementales et environnementales qui font obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres ». Pour Dianne Gove, de nombreuses personnes atteintes de démence peuvent être considérées en ce sens comme handicapées. Le handicap peut être réduit ou surmonté de nombreuses façons, en changeant les attitudes, en proposant des interventions thérapeutiques, en développant des compétences pour faire face à la situation, et en adaptant l’environnement ou les pratique, notamment à l’aide de technologies d’assistance ».

Dementia in Europe, mars 2011. The ethical issues linked to the use of assistive technology in dementia care, Luxembourg: Alzheimer Europe. Décembre 2010. www.alzheimer-europe.org/EN/Publications/Alzheimer-Europe-Reports.

Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.Convention relative aux droits des personnes handicapées.www2.ohchr.org/french/law/disabilities-convention.htm, 13 décembre 2006.