Technologies d’assistance : usage éthique par et pour les personnes malades (1)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2011

« Une technologie n’est pas éthique ou non éthique. Tout dépend de l’usage que l’on en fait » : Alzheimer Europe a publié en décembre 2010 un rapport sur les questions éthiques liées à l’utilisation des technologies d’assistance par et pour les personnes atteintes de démence. C’est le résultat d’un travail de dix-huit mois du premier groupe de travail réuni dans le cadre du réseau européen d’éthique pour la démence (EDEN-European Dementia Ethics network), co-financé par l’Union européenne. L’utilisation des technologies d’assistance n’est pas nécessairement négative ou abusive, et leur potentiel « immense » pour les personnes atteintes de démence, à condition que cette utilisation soit éthique, ce qui implique notamment que le point de vue des personnes soit respecté et que la technologie soit adaptée aux besoins de chaque personne et à sa situation particulière. Les technologies d’assistance peuvent promouvoir l’autonomie de l’utilisateur et l’estime de soi, aider à assurer sa sécurité, permettre une plus grande liberté et protéger sa vie privée. Certains systèmes intelligents peuvent permettre à des personnes atteintes de démence de vivre chez elles plus longtemps de façon indépendante, ou d’accomplir des tâches seules, y compris en établissement.

Dementia in Europe, mars 2011. The ethical issues linked to the use of assistive technology in dementia care, Luxembourg: Alzheimer Europe. Décembre 2010. www.alzheimer-europe.org/EN/Publications/Alzheimer-Europe-Reports.