Après le diagnostic : conseil, écoute, coordination
Échos d'ailleurs
Après un diagnostic de démence, le conseil est une approche utile pour faciliter la communication et la compréhension, explique Mike Fox, conseiller en chef pour la démence à l’association Age Concern de Camden (Royaume-Uni), qui intervient auprès de personnes malades au stade léger à modéré et leurs aidants, pendant une période pouvant aller jusqu’à un an. Pour lui, « une personne atteinte de démence peut continuer à être reliée à des souvenirs importants d’une manière à la fois vitale et dynamique ».
Pour Kate Ross et Catherine de Swardt, psychologues en établissement dans le South Staffordshire (Royaume-Uni), et Graham Strokes, directeur de l’accompagnement de la démence de l’assureur britannique Bupa, opérateur de trois cents maisons de retraite, si le diagnostic précoce offre « un passeport pour bien vivre avec la démence », c’est le rôle d’un gestionnaire spécialisé des soins et de l’accompagnement (care manager) de s’assurer que ce qui se passe après le diagnostic se passe au moment et à l’endroit appropriés pour la personne malade et ses aidants familiaux. Il s’agit moins de trouver les dispositifs et services que d’aider les personnes à voir et faire les choses différemment. Sans coordination, on se retrouve rapidement dans un système de gestion de crise.
Fox M. Dementia diagnosis and beyond : a counsellor’s view. J Dementia Care 2011 ; 19(2) : 30-31. Mars-avril 2011. Stokes G et al. After diagnosis, before a crisis : what’s really on offer ? J Dementia Care 2011 ; 19(2) : 23-25. Mars-avril 2011.