Technologies : la personne malade peut-elle être un utilisateur autonome ? (6)
Interventions non médicamenteuses
Comment les personnes malades deviennent-elles utilisatrices de technologies ? Lena Rosenberg, qui prépare un doctorat d’ergothérapie et Louise Nygård, professeur d’ergothérapie à l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), étudient, dans trois situations impliquant trois personnes malades et onze « personnes qui comptent » (significant others), les transactions entre les acteurs. Le moteur principal de l’action, qui peut aussi devenir source de conflit, est « de faire comme il faut » (doing the right thing). Les acteurs ont des points de vue différents sur de nombreux aspects des technologies d’assistance : le choix du problème, de la solution, le rôle de la technologie, son emplacement et son réglage. Un risque potentiel existe : le point de vue de la personne ayant le pouvoir de décision influence profondément le processus.
Rosenberg L et Nygård L. Persons with dementia become users of assistive technology: a study of the process. Dementia, 16 octobre 2011.
http://dem.sagepub.com/content/early/2011/10/12/1471301211421257.abstract.