Repas : les obstacles à l’autonomie

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
17 décembre 2011

Le département de médecine et chirurgie orale et maxillo-faciale du Collège dentaire de Tokyo, en collaboration avec des chercheurs de l’Institut métropolitain de gérontologie et l’Ecole infirmière de Tokyo, l’Université d’Hokkaido (Japon), l’Ecole japonaise de sciences infirmières et l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie (Etats-Unis), a analysé le comportement au cours du repas de cent-cinquante personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, hospitalisées ou hébergées en maison de retraite. Trois facteurs objectifs ont un effet significatif sur l’autonomie des personnes : la difficulté à commencer le repas (risque multiplié par 14.5 par rapport à des personnes totalement autonomes) ; la présence de signes de dysphagie (risque multiplié par 5.2) et la sévérité de la démence (risque multiplié par 4.5). Aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à maintenir leur autonomie peut être réalisé efficacement en éliminant les facteurs environnementaux interférant avec le début du repas, et en apportant une assistance pour promouvoir le début du repas, concluent les auteurs.

Edahiro A et al. Factors affecting independence in eating among elderly with Alzheimer’s disease. Geriatr Gerontol Int, 10 janvier 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22233202.