Démence : politiques européennes

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
15 février 2013

Roberta Angellili, députée européenne italienne (Parti populaire européen [démocrates-chrétiens]), a remis au Parlement un rapport intitulé : « la prévention des maladies associées à l’âge chez les femmes). Elle milite pour « une approche globale et tenant compte du sexe (gender-sensitive) pour améliorer la qualité de vie et la dignité des patients et de leurs familles ».

La présidence chypriote du Conseil de l’Union européenne s’intéresse quant à elle à la thématique « vieillir en bonne santé tout au long du cycle de vie » et met en avant l’importance de la coopération entre les États-membres pour mettre en œuvre des actions de prévention, de promotion de la santé et de stimulation cognitive.

Soixante-sept députés européens (dont sept Français) ont rejoint l’Alliance européenne Alzheimer, présidée par la Française Françoise Grossetête (Parti populaire européen).

Le 4 décembre 2012, Alzheimer Europe a organisé son quatorzième déjeuner-débat au Parlement européen. Pour la première fois, des personnes atteintes de démence ont mené la discussion en partageant leurs expériences devant soixante personnes. Pour Helga Rohra, atteinte de démence à corps de Lewy et présidente du groupe de travail européen des personnes atteintes de démence (European Working Group for People with Dementia), « la démence est une maladie. Ce n’est pas la fin» ; « une personne atteinte de démence a autant de valeur qu’une personne non atteinte ». Elle explique : « jusqu’alors, le message était “donner une voix aux personnes atteintes de démence », mais maintenant, nous disons : “suivez notre voix”. Nous disons ce dont nous avons besoin. Je crois en l’expression : “rien sur nous sans nous”. »   

Alzheimer in Europe, février 2013. Alzheimer Europe Newsletter, février 2013.