Les jeunes orthophonistes français et la maladie d’Alzheimer (2)
Interventions non médicamenteuses
Ainsi, à l’Institut d’orthophonie de Lille, Pauline Dassé et Juliette Théry ont évalué les troubles lexicaux dans la maladie d’Alzheimer au stade débutant au moyen de la batterie de tests BETL développée par Thi Mai Tran, s’appuyant sur le courant théorique de la neuropsychologie cognitive. A l’Université de Strasbourg, Delphine Palet a étudié le maintien de la communication entre professionnels et patients atteints de maladie d’Alzheimer au sein d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). A l’Institut des sciences et techniques de réadaptation de Lyon, Elisa Chevallier et Marie-Alix de Tarlé ont étalonné, auprès d’une centaine de personnes malades, un test des fonctions exécutives dans la compréhension de textes. A l’Université de Poitiers, Marguerite Teulon a évalué les capacités de discernement en vue d’un consentement éclairé dans la maladie d’Alzheimer. A l’Université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, Chloé Charpentier s’est intéressée à la perception du temps chez les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, un sujet encore peu étudié : elle a élaboré un test pour évaluer leur perception de la durée, de la successivité et de la simultanéité, au travers des modalités visuelle, auditive et langagière.