Stratégies non médicamenteuses

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
16 avril 2012

Pour Hervé Javelot, pharmacien à la maison hospitalière de Baccarat à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), « l’évaluation des stratégies non médicamenteuses est jusqu’à présent limitée par un trop grand nombre d’études mal construites ou de faible poids. Cette problématique ne doit cependant pas occulter le bénéfice individuel observé par le développement de ces thérapeutiques dans nos institutions. Ces nouvelles prises en soins ne s’apparentent plus désormais à de simples activités meublant le quotidien des pensionnaires, mais bien à de véritables moyens thérapeutiques dont les recommandations sanitaires officielles viennent cautionner l’usage et le développement ».  En effet, rappellent les auteurs, la polymédication est identifiée comme le principal facteur de risque iatrogène chez le sujet âgé, et les recommandations de 2009 de la Haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge des troubles du comportement perturbateurs dans la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées spécifient l’usage, en première intention, d’une approche non médicamenteuse. « Face à ces nouveaux enjeux, il appartient à nos unités de gérontologie d’évaluer ces stratégies individuellement dans le cadre d’essais bien construits, d’envisager également des études comparant ou combinant ces thérapeutiques et, in fine, de définir si d’éventuels indicateurs permettent d’identifier la stratégie non médicamenteuse la plus adaptée pour un patient donné ».

Javelot H et al. Snoezelen et zoothérapie chez les patients déments. Soins Gérontologie 2012 ; 94 : 11-14. Mars-avril 2012.