Mobilité cognitive et mouvements physiques

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
21 mai 2012

Pour Bernard Andrieu, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à la Faculté du sport de l’Université Henri-Poincaré de Nancy, et Pascale Gérardin, psychologue au service de gériatrie du CHU de Nancy, « le vieillissement est souvent décrit comme une crise. Il induit une rupture dans un équilibre antérieur. Les activités physiques peuvent permettre de s’adapter à l’avancée en âge comme processus dynamique d’investissement de soi. Elles sont aussi des méthodes de prise en charge non médicamenteuses de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. La déambulation, si fréquente chez les patients souffrant de troubles cognitifs, paraît signifier l’importance du mouvement comme dans un principe de retour au corps et de fonctionnalité préverbale ».

Andrieu B et Gérardin P. Mobilité cognitive et mouvements physiques, une importance capitale. Soins gérontologie 2012 ; 95 : 35-37. Mai-juin 2012.