Technologies pour l’autonomie : laboratoire vivant (2)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
15 février 2013

L’évaluation du projet Maateis, menée par le CLEIRPPA (Centre de liaison, d’étude, d’information et de recherche sur les problèmes des personnes âgées) met en évidence deux publics qui se différencient non par l’âge, mais par la situation de fragilité. « Les personnes fragiles présentent un état de santé relativement bon mais aussi un risque élevé de décompensation vers une situation de perte d’autonomie du fait d’une grippe, d’une chute, d’une situation d’isolement, d’un deuil… Ces personnes ont besoin de produits qui répondent à leurs besoins (principalement de sécurisation générale) ; d’une information et de conseils pour faire le choix entre les technologies ; d’un accompagnement pour les installer et garantir leur maintenance ». « En l’absence d’un service de proximité à la fois social, relationnel et technique, beaucoup d’expérimentateurs (pourtant peu dépendants mais fragilisés) n’auraient pas accepté de tester les solutions technologiques ». L’aidant, notamment l’enfant, a un rôle crucial dans l’acceptation, l’appropriation, l’utilisation. Trois types de professionnels sont à former : les professionnels sociaux et médico-sociaux de proximité comme porte d’entrée ; les évaluateurs du domicile : des experts gérontologiques et de l’habitat ; les installateurs et artisans : des techniciens dotés d’un bon relationnel. Les compétences professionnelles à étoffer aux différentes étapes sont la délivrance d’une information au public, l’évaluation des besoins au domicile et l’accompagnement des personnes ; l’installation des dispositifs et leur maintenance.

Malakoff Médéric. Maateis : maintien de l’autonomie des aînés par les technologies et l’innovation sociale. Présentation des résultats de l’expérimentation. Février 2013.