Sécurité à domicile : quels besoins d’aide technologique ?
Interventions non médicamenteuses
Barbara McKenzie et ses collègues de l’hôpital des Anciens combattants américains (Veterans) de Tampa (Floride, Etats-Unis), en collaboration avec l’équipe de soins à domicile de cet hôpital, ont évalué la mise en œuvre du programme expérimental Safe Home (maison sûre) pour des personnes atteintes de démence vivant à domicile, en terme de surveillance continue, de délivrance des soins et de l’accompagnement, de prévention des blessures, d’amélioration de la sécurité. Quatre questionnaires ont été utilisés (échelle d’évaluation de la sécurité, échelle de vigilance, échelle de paix de l’esprit, inventaire des troubles du sommeil) auprès de couples aidant/personne malade pour comprendre leurs besoins d’aide technologique. Ces besoins concernent la vigilance à tout instant (25%) ; les comportements nocturnes de la personne malade (33%) ; les tentatives pour sortir du domicile ; l’égarement et les blessures lors d’une activité autonome (32%). Pour les activités de proximité, les aidants s’inquiètent des chutes (26%), de la disparition de personnes malades lors d’une sortie avec l’aidant (17%) ; de sorties imprévues de la maison (14%) et du risque d’incendie (4%). Après identification et installation des technologies adaptées et formation de l’aidant, une visite à trois mois a permis de savoir si ces technologies étaient utiles et étaient utilisées. Quels résultats ? La majorité des aidants ont utilisé les technologies de surveillance continue, ainsi que le programme d’identification et de géolocalisation (système portable dans les vêtements) et le pilulier.
McKenzie B et al. Safe home program: a suite of technologies to support extended home care of persons with dementia. Am J Alzheimers Dis Other Demen 2013; 28(4): 348-354. 15 mai 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23677733.