Politique de recherche : la prévention du vieillissement

Prévention

Date de rédaction :
01 septembre 2012

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, et Michèle Delaunay, ministre déléguée charge des Personnes âgées et de l’autonomie, ont missionné pour la quatrième fois le gérontopôle de Toulouse pour continuer à mener des travaux de recherche clinique et des actions de prévention dans le domaine du vieillissement, sur quatre thèmes : « 1/ le repérage des personnes fragiles en population générale grâce à l’élaboration d’outils simples pour les professionnels qui interviennent auprès des personnes âgées : médecins généralistes, professionnels des soins et de l’aide à domicile, équipes mobiles gériatriques ; 2/ les conditions d’évaluation et de traitement des fragilités liées à l’avancée en âge ; cette recherche devra comprendre une dimension médico-économique afin d’évaluer les modifications induites dans le parcours de soin des personnes ; les plateformes de prévention de la fragilité pourront être utilement mobilisées à cette fin ; 3/ la modélisation de programmes de préservation de l’autonomie des personnes de plus de soixante-cinq ans à partir des résultats des études pilotes – programmes de prévention multi-domaines (prise en charge nutritionnelle, activité physique, stimulation sociale et cognitive). Dans ce cadre, pourraient être aussi recherchés, organisés et évalués les moyens d’un suivi adapté (y compris technologique) au domicile des personnes âgées fragiles dans des territoires pilotes ; 4/Enfin, la mesure de la dépendance iatrogène induite par des prises en charge inappropriées à l’hôpital ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est un élément essentiel de la qualité des prises en charge. Les recherches menées par le gérontopôle devront tendre vers la définition d’outils appropriés ». Par ailleurs, les ministres indiquent porter un « grand intérêt aux travaux de recherche fondamentale et translationnelle [transfert de l’innovation scientifique vers les soins] sur les mécanismes biologiques du vieillissement, des fragilités et la maladie d’Alzheimer, qu’il convient de poursuivre ».