Politiques de l’autonomie des personnes âgées : le Japon (2)
Échos d'ailleurs
Le système d’assurance dépendance japonais est financièrement généreux, analyse Francesca Colombo : la définition de la perte d’autonomie y est très large, bien plus qu’en Allemagne ou en Corée, et prend en charge 90% du coût de la dépendance, le reste étant à la charge des ménages. Lorsqu’une personne est admise en institution, l’assurance couvre partiellement les frais de séjour, selon le contrat d’assurance et la capacité contributive des individus. Le système japonais oriente davantage les patients vers une prise en charge à domicile. C’est au Japon que la proportion de personnes dépendantes restant à domicile est la plus élevée : 76% des personnes dépendantes couvertes par l’assurance font appel à des prestataires de soins à domicile, contre 68% pour la moyenne des pays de l’OCDE. De plus, depuis 2009 un système de services de prévention a été mis en place pour les personnes ayant une dépendance faible. Ce nouveau système, organisé dans des centres d’accueil de jour, se décompose en de nombreux dispositifs de prévention tels que des conseils nutritionnels, des programmes de renforcement musculaire ou de prévention à la santé mentale. Des aides précoces qui permettent de maintenir les personnes faiblement dépendantes en bonne santé.
www.acteurspublics.com/2014/01/24/japon-gestion-maitrisee-de-la-dependance-des-aines, 24 janvier 2014. OECD/European Commission. Highlights from A Good Life in Old Age? Monitoring and Improving Quality in Long-Term Care, OECD Publishing, 2013. www.oecd.org/els/health-systems/Japan-OECD-EC-Good-Time-in-Old-Age.pdf(texte intégral).