Epidémiologie de la démence et politiques publiques

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juillet 2014

Carol Brayne et ses collègues, de l’Institut de santé publique de Cambridge (Royaume-Uni), rappellent que si les preuves scientifiques actuelles ne suggèrent pas une augmentation de la prévalence de la démence dans les pays développés, il faut se garder de toute sur-interprétation hâtive. « Les changements de méthode de diagnostic au cours des dernières décennies ont une influence substantielle sur l’identification des cas de démence et introduisent une différence systématique entre les études de prévalence. » « Bien qu’il soit important et nécessaire d’utiliser l’information issue de la recherche sur la démence pour élaborer des politiques fondées sur des preuves scientifiques, la sur-interprétation des résultats sans prise en compte attentive des facteurs sous-jacents pourrait exagérer ces résultats et influencer la planification politique d’une manière qui ne servirait pas au mieux les intérêts des populations actuelles et futures. La planification des politiques de la démence doit s’appuyer sur l’entière connaissance des sources de données et être intégrée dans des politiques d’optimisation de la santé tout au long de la vie. »

Wu YT et al. Dementia: Time trends and policy responses. Maturitas, 8 juillet 2014. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378512214002291.